Gender

Since the 2019 crisis in Lebanon, women have disproportionately been affected by the dual burden of job loss and the disappearance of social protections linked to formal work. As shown by the latest labor force survey, even those who remain employed are often trapped in the lowest-paid sectors^[1]. In recent years, the political and economic crises have severely weakened an already fragmented and regressive social protection system.

Fondée en 2012 à l’initiative de l’écrivaine syrienne Samar Yazbek^[1], Women Now for Developpement (WND)^[2] est une organisation non gouvernementale qui réunit aujourd’hui plus de cent femmes syriennes (employées et volontaires) en Syrie et en exil. Elle a pour but de protéger les femmes, de promouvoir leur émancipation et leur participation politique, ainsi que de produire un savoir sur et pour les femmes.

Introduction

En choisissant de donner une dimension profondément familiale à l’une des « petites guerres » qu’évoque son film éponyme, celle d’un fils de zaim qui doit assurer la direction familiale après le kidnapping de son père, Maroun Bagdadi confère dès 1982 une tonalité spécifique aux enjeux de représentation de la guerre civile libanaise (1975-1990), en liant la violence de la guerre aux rôles genrés au sein de la famille, et l’intimité personnelle au drame national (Khatib 2007).

Depuis la formation des États contemporains au Moyen-Orient, la guerre représente une expérience quasi permanente pour les peuples de cette région. L’établissement de l’État d’Israël sur les territoires de la Palestine historique en 1948, connu en arabe sous le nom de Nakba (catastrophe) a provoqué l’exode de centaines de milliers de Palestiniens vers les territoires de la Cisjordanie, de la bande de Gaza, ainsi que vers les pays voisins (principalement la Jordanie, le Liban et la Syrie)^[1].